Débuts difficiles en Bolivie. Petite douche froide après notre merveilleux séjour sur l’isla del Sol. Nous avons pris un bus local pour rejoindre la Paz, drôle d’aventure : nous avons traversé le lac sur un vieux rafiot alors que notre bus était sur une immense barque en bois, normal ! La suite du trajet fut moins drôle où nous avons été surpris par le manque de civisme de certains passagers qui jetaient leur canette de bière ou leur papier de glace par la fenêtre. Après quelques heures de retard nous arrivons finalement à la Paz (capitale administrative du pays), c’est la capitale la plus haute au monde (4000m) avec un dénivelé de 800m entre le centre et la périphérique (ville cuvette). La première impression que nous avons eu n’était pas très bonne, ville sombre, non homogène au niveau de l’architecture, un accès piéton compliqué à cause des nombreuses côtes. Ce sentiment a surement été exacerbé par la très faible fréquentation des rues et des commerces ouverts dû aux fêtes de Noël. Malgré cela nous avons beaucoup apprécié le moyen de transport local et peu commun : le téléphérique. Il a été construit il y a 2 ans et permet d’atteindre tous les quartiers de la ville tout en donnant une vue d’ensemble sur cette immense métropole. Le propriétaire de notre Airbnb était un personnage haut en couleurs ! Il parle 5 langues, adore la culture française et nous a expliqué quelques coutumes locales (à vérifier…) comme par exemple le fait d’enterrer un humain (sdf) dans les fondations de nouveaux bâtiments. Celle qui consiste à enterrer des fœtus de lamas, nous semble plus probable. La suite du voyage à Cochabamba ne fut pas plus réjouissante. Pire auberge du périple, avec des chambres sans fenêtre et des sanitaires dans un état lamentable ! Etant toujours en pleine semaine de fête entre Noël et le jour de l’an, tous les sites touristiques et musées étaient fermé. Nous n’avions qu’une hâte : être à Sucre dont nous avions entendu beaucoup de bien.